Au détour d'un chemin côtier les promeneurs peuvent découvrir le troupeau de Fabien : La race Landes de Bretagne en agnelage , bien gardés au moment de la photo par des filets électriques.
Ici le troupeau participe au nettoyage des terres du Conservatoire du Littoral.
En dessous : Une partie du troupeau et quelques détails des filets électriques. Les filets un peu rigides peuvent être raidis dans les coins par un piquet.
Voici des liens vers des articles concernant le troupeau de Fabien et sa façon de travailler
http://locmariaquer.info/f100-18-Goeusse%20%20Fabien.htm
Conseil
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Une partie d'un article paru dans Le Télégramme :
Je voulais être agriculteur mais être berger requiert peu de moyens matériels.
Les 200 moutons, brebis, béliers et agneaux composant le troupeau, appartiennent à la race Landes de Bretagne. « C'est une race très rustique et facile à élever ». Après un bac professionnel et un BTS en montage de projet en milieu rural, Fabien Goeusse s'est tourné vers l'élevage de mouton. « Je voulais être agriculteur mais être berger requiert peu de moyens matériels. Cela fait quatre ans que j'ai acheté mes premières brebis ». Accompagné de son fidèle chien Zorro, qui l'aide à regrouper les moutons et fait la « voiture-balai », il déplace son troupeau vers une nouvelle zone végétale. C'est ce que le jargon appelle « la transhumance ». « Je change de parc tous les trois ou quatre jours pour laisser le temps aux différents espaces de se reconstituer. A chaque fois, il faut aussi déplacer la clôture, sinon les moutons partiraient ». Le troupeau de 120 moutons de Fabien Goeusse a aussi un défenseur de taille. Expresso, un âne qui va protéger les agneaux contre les renards. "Dès qu'il en voit un s'approcher de trop près, il charge ».
Viande et laine
Cette année, le jeune berger a vendu une vingtaine de moutons pour la consommation de viande et il tond ses brebis pour vendre de la laine. Il réalise aussi des prestations d'entretiens écologiques. « J'amène mon troupeau dans les zones où l'entretien de la végétation est difficile à l'aide d'une machine. Ils se nourrissent et participent ainsi à l'esthétisme des paysages ». Le métier de berger ne séduit pas les jeunes, ils sont de moins en moins nombreux. « Il y a un petit élevage à Quiberon et un à Hoedic, mais sinon je suis le seul dans les environs », conclut Fabien Goeusse. À Locmariacquer et Carnac, la relève est assurée !
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